Comment traduire "Boost" ?

[Tackletone2]

Lebelge, lis dans mon premier message la phrase précédée d'un point d’interrogation. En général, c'est comme ça qu'on formule une question !

Exact Clochette.

Bonne idée de laisser le mot Boost, sinon quand on parlera de sur-compresseur ou surpresseur, ou tout autre mot du même genre entre francophones, tout le monde dira : "Ah tu veux dire le Boosteur" :-).
En tous cas, j'aurai appris beaucoup de choses grâce à cette discussion, Vive Xplane.fr !

[Dobro]

"Post combustion" peut etre ?

[lebelge]

Lebelge, lis dans mon premier message la phrase précédée d'un point d’interrogation. En général, c'est comme ça qu'on formule une question !

Décidément, on a perdu le sens de l'humour ici ...

Envoyé par Clochette
Donc je laisserai Boost, à chacun de le traduire comme il le comprend !


Envoyé par lebelge
Heuuu... C'était quoi la question ?

En faisant référence au titre de ton topic -> Comment traduire "Boost" ?
J'y ai même rajouté un petit ... mais bon, manifestement, je vais m'abstenir de faire un petit peu d'humour sur ce forum.

[Clochette]

Lebelge, j'avais bien compris ton humour, ma réponse était aussi de l'humour ... (d'où mon émoticône)

"Post combustion" peut etre ?

Non, ça se dit afterburner (https://en.wikipedia.org/wiki/Afterburner).

[Fran49]

Bonjour Clochette,

Ceci est mon premier message.

De l'avis de mon époux, pilote âgé, "boost" était utilisé au cours de la deuxième guerre mondiale par les Britanniques pour décrire la pression à l’admission. Un Boost représentant une atmosphère, soit 14.7 Livres au pouce carré ou encore traduit par 29.92 Hg. Donc au décollage sur un Spitfire avec 2 Boost à l’admission on avait environ 60 indiqué au Manifold Pressure Gauge.

Ce dont Plane Maker parle dans son chapitre est la quantité de liquide injecté dans un moteur et le temps maximum avant que le réservoir ne soit vide.

Les liquides sont généralement de deux types, a) eau déminéralisée, b) eau additionnée de méthanol.

Les gros moteurs à piston des quadrimoteurs long courriers, DC-6, Super Constellation etc. utilisaient l’eau, de même que certains réactés Rolls-Royce Speys. Celle-ci ayant pour mission de refroidir la combustion tout en ajoutant de la masse. Dans le cas du Spey, elle ne servait surtout qu’à refroidir les paliers de la turbine.

L’eau avec méthanol s’est probablement retrouvé dans plusieurs applications. La seule qui m’est arrivé d’utiliser était installé sur un F-27 avec des moteurs Rolls-Royce Dart. Il y en sûrement d’autres qui on suivi.

J’espère que ceci pourra vous être utile.

[Pascal]

Bonjour,

Clochette m'a transféré la fin du message tronqué de Fran49 ci-dessus, que je me suis permis d'éditer pour le compléter. (voir son message dans sa présentation)

Un grand merci à Fran49 et son époux pour ces précisions techniques et historiques.

[Clochette]

Je n'ai pas tout compris : Plane Maker parle non pas d'eau déminéralisée ou d'eau additionnée de méthanol, mais d'anti-détonant et de N2O pour refroidir le moteur. Les 2 réglages à rentrer dans PM sont la capacité supplémentaire en quantité d'accélération et en secondes (voir image 4.3). S'agit-il du même boost ou pas ?

[marcopol]

en mécanique, c'est le fait de "renforcer" donc sur-alimenter quelque chose.

[Clochette]

En attendant de pouvoir poster lui-même (problème technique ?), je transmets ce qu'André Poirier m'a dit en réponse à ma demande d'explication :
"Mon allusion à l'eau déminéralisé fait référence au manuel d’exploitation au moteur RR Spey montés sur le BAC-111 vers les années soixante-dix, la fonction de laquelle ne servait qu’à refroidir la température de la tuyère et permettre ainsi une plus grande puissance au décollage. Le temps d’utilisation (Plane-Maker time en secondes) étant géré par la quantité d’eau embarquée.
La référence de Plane-Maker sur le pourcentage de ‘’boost’’ fait plutôt allusion à la différence de poussée entre le maximum à sec et le maximum avec l’injection d’eau. Ce pourcentage est obtenu en consultant le manuel technique de chaque type de moteur impliqué.
Exemple : le manuel du DC-6 de PMDG, disponible gratuitement sur leur site, stipule au chapitre 3.3 des chartes de mélange eau/alcohol et de différent niveaux d’utilisation. À la page 186 on retrouve que le moteur Pratt & Withney R2800 CB16 avait une puissance 2050 hp à 2700rpm au niveau de la mer à sec. Avec injection d’eau ( dans leur cas eau/alcohol ) la puissance montait à 2400 hp et les révolutions à 2800rpm soit une augmentation de 17% (qui peut ici être introduit dans Plane-Maker).
Je crois que chaque appareil ayant un système d’injection de liquide quel qu’il soit, soit doté de chiffres qui permettraient de satisfaire les demandes de Plane-Maker."