Dimanche midi, embarquement dans un aéroport du sud de la France, vaguement morose étant arrivé trop juste pour avoir une place en hublot, et avec - surtout - une solide gueule de bois (en tous cas un gros manque de sommeil), le motif de ce rapide et coûteux A-R ayant été le mariage d'un ami proche...
A l'entrée de l'Airbus c'est donc d'un oeil moitié ouvert que je saluais le chef de cabine, vaguement inquiet des (probables) obèses ronflants et lecteurs de journaux volumineux qui allaient m'encadrer jusqu'à Paris, quand je croise le regard du Commandant de Bord. Ah mais... mais si... on s'est vu où, déjà ? ... aaaaaah ouiiiiii le mari de la copine de ma femme qu'on a rencontré l'an dernier (merci copainsdavant.com ...). Et ben ? ben qu'il me dit : "tu veux t'asseoir avec nous ? " "c'te question !" que j'lui réponds !
Un doux rêve ! Je vous passe les détails et le délicieux mélange entre l'impression de familiarité (un A320, pensez, si je connais...) et les mille surprises qui différencient la simu de la réalité : le contrôle qui se fait en français, l'approche à vue et en manuel (à Orly !) les taux de montée/descente, le petit bitonio pour diriger l'avion au sol (et nan, pas aux pieds), les micro-bugs sur le HSI (si, si...), la petite imprimante qui donne les messages météo et tout plein de trucs qu'on s'en fout en simu (le nombre de passagers...), le plateau-repas sur les genoux avec le journal dessous - mais la rigueur omniprésente, ouf.
Bon allez j'arrête je pourrais vous en tartiner vingt pages. Mais n'empêche qu'ils ont un chouette bureau, les gars...
Si un dernier truc : "quand tu sais pas quand commencer la descente, tu dis 100 NM avant l'arrivée ça marche tout le temps, quel que soit l'avion, le poids, etc..." :D
J'ai failli ne pas vous le raconter de peur que vous n'alliez tous envoyer vos conjoint(e)s chercher sur internet si y a pas un mari de copine qui serait devenu pilote de ligne et que ça prenne toute la bande passante, mais en tous cas je ne suis pas prêt d'oublier cette aventure, et je veux bien faire mes dix prochains vols passager les coudes écrasés par deux malpolis !
Bertrand,
...dont la descente reste difficile !
A l'entrée de l'Airbus c'est donc d'un oeil moitié ouvert que je saluais le chef de cabine, vaguement inquiet des (probables) obèses ronflants et lecteurs de journaux volumineux qui allaient m'encadrer jusqu'à Paris, quand je croise le regard du Commandant de Bord. Ah mais... mais si... on s'est vu où, déjà ? ... aaaaaah ouiiiiii le mari de la copine de ma femme qu'on a rencontré l'an dernier (merci copainsdavant.com ...). Et ben ? ben qu'il me dit : "tu veux t'asseoir avec nous ? " "c'te question !" que j'lui réponds !
Un doux rêve ! Je vous passe les détails et le délicieux mélange entre l'impression de familiarité (un A320, pensez, si je connais...) et les mille surprises qui différencient la simu de la réalité : le contrôle qui se fait en français, l'approche à vue et en manuel (à Orly !) les taux de montée/descente, le petit bitonio pour diriger l'avion au sol (et nan, pas aux pieds), les micro-bugs sur le HSI (si, si...), la petite imprimante qui donne les messages météo et tout plein de trucs qu'on s'en fout en simu (le nombre de passagers...), le plateau-repas sur les genoux avec le journal dessous - mais la rigueur omniprésente, ouf.
Bon allez j'arrête je pourrais vous en tartiner vingt pages. Mais n'empêche qu'ils ont un chouette bureau, les gars...
Si un dernier truc : "quand tu sais pas quand commencer la descente, tu dis 100 NM avant l'arrivée ça marche tout le temps, quel que soit l'avion, le poids, etc..." :D
J'ai failli ne pas vous le raconter de peur que vous n'alliez tous envoyer vos conjoint(e)s chercher sur internet si y a pas un mari de copine qui serait devenu pilote de ligne et que ça prenne toute la bande passante, mais en tous cas je ne suis pas prêt d'oublier cette aventure, et je veux bien faire mes dix prochains vols passager les coudes écrasés par deux malpolis !
Bertrand,
...dont la descente reste difficile !
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