Bonjour à toutes et à tous,
j'ai l'habitude de piloter des appareils mono- et bimoteurs à pistons (Cessna 172, C337 Skymaster, PA-32, PA-34,...)
Souhaitant élargir un peu mon horizon, tout en restant sur des appareils de taille moyenne et en excluant les avions à réaction, je me suis dirigé vers les turboprops. J'ai en pris 2 : l'Embraer 110, très souvent cité comme un modèle du genre et le Pilatus PC-12 (HS series de Carenado).
J'ai eu pas mal de difficultés avec les turbines, j'en ai grillé une quantité assez impressionnante au démarrage ainsi qu'un nombre assez respectable en vol et à l'atterrissage ... Maintenant ça va un peu mieux et j'ai compris qu'une turbine ne se gère pas comme un moteur à pistons, même si on a 3 manettes par moteur dans les 2 cas. Ce point-là est à peu près réglé.
Un turboprop va plus vite qu'un appareil classique et ça peut causer quelques difficultés pour certaines procédures, mais ça aussi je commence à m'y faire. Par contre je trouve l'Embraer 110 assez "bourru" et j'ai pas mal de difficultés pour le maitriser en vol. C'est pourquoi j'ai opté pour le Pilatus, pensant qu'un appareil plus moderne et monomoteur serait plus facile à piloter ... j'ai l'impression que ce n'est pas le cas et qu'il me donne même plus de fil à retordre que son cousin brésilien. Notamment au décollage, et en phase de montée. Au décollage, je comprends qu'un monomoteur pose plus d'ennuis qu'un bimoteur, mais en montée je le trouve très susceptible, il monte très vite, trop vite selon moi (environ 3000 ft/min) et si j'essaie de modérer ses ardeurs en réduisant les gaz et en jouant sur le manche et sur le trim, il a tendance à se mettre en piqué. Du coup je marsouine comme un malade pendant un temps fou avant de le stabiliser, ce qui m'oblige souvent à avoir recours au PA pour m'occuper de la navigation proprement dite. Bref, je reste sur ma faim !
Ma question est la suivante (il y en a plusieurs en fait) : est-ce normal de rencontrer ces difficultés quand on passe aux turboprops et que la maitrise de ces appareils nécessite un peu d'entrainement ?
Ou bien s'agit-il de deux appareils un peu délicats à piloter (indépendamment de la motorisation) ? Ou bien d'un problème de conception des avions par Carenado ?
Existe-t-il des astuces pour piloter ces appareils, ou des erreurs à ne pas commettre ? Enfin, est-ce que je m'y prends comme un pied !?
Certains turboprops sont-ils réputés plus dociles que d'autres ? (je pense au Cessna 208, au Beechcraft 1900 D, au B200 King Air, au Dornier 228, à l'Epic E1000 par exemple)
Existe-t-il un moyen pour adoucir un peu le modèle de vol d'un appareil ?
Beaucoup de questions, je sais ... mais je suis certain de trouver des réponses ou au moins des conseils éclairés (et éclairants) parmi les membres du forum
Merci à tous les membres du forum pour leurs avis et leurs conseils.
j'ai l'habitude de piloter des appareils mono- et bimoteurs à pistons (Cessna 172, C337 Skymaster, PA-32, PA-34,...)
Souhaitant élargir un peu mon horizon, tout en restant sur des appareils de taille moyenne et en excluant les avions à réaction, je me suis dirigé vers les turboprops. J'ai en pris 2 : l'Embraer 110, très souvent cité comme un modèle du genre et le Pilatus PC-12 (HS series de Carenado).
J'ai eu pas mal de difficultés avec les turbines, j'en ai grillé une quantité assez impressionnante au démarrage ainsi qu'un nombre assez respectable en vol et à l'atterrissage ... Maintenant ça va un peu mieux et j'ai compris qu'une turbine ne se gère pas comme un moteur à pistons, même si on a 3 manettes par moteur dans les 2 cas. Ce point-là est à peu près réglé.
Un turboprop va plus vite qu'un appareil classique et ça peut causer quelques difficultés pour certaines procédures, mais ça aussi je commence à m'y faire. Par contre je trouve l'Embraer 110 assez "bourru" et j'ai pas mal de difficultés pour le maitriser en vol. C'est pourquoi j'ai opté pour le Pilatus, pensant qu'un appareil plus moderne et monomoteur serait plus facile à piloter ... j'ai l'impression que ce n'est pas le cas et qu'il me donne même plus de fil à retordre que son cousin brésilien. Notamment au décollage, et en phase de montée. Au décollage, je comprends qu'un monomoteur pose plus d'ennuis qu'un bimoteur, mais en montée je le trouve très susceptible, il monte très vite, trop vite selon moi (environ 3000 ft/min) et si j'essaie de modérer ses ardeurs en réduisant les gaz et en jouant sur le manche et sur le trim, il a tendance à se mettre en piqué. Du coup je marsouine comme un malade pendant un temps fou avant de le stabiliser, ce qui m'oblige souvent à avoir recours au PA pour m'occuper de la navigation proprement dite. Bref, je reste sur ma faim !
Ma question est la suivante (il y en a plusieurs en fait) : est-ce normal de rencontrer ces difficultés quand on passe aux turboprops et que la maitrise de ces appareils nécessite un peu d'entrainement ?
Ou bien s'agit-il de deux appareils un peu délicats à piloter (indépendamment de la motorisation) ? Ou bien d'un problème de conception des avions par Carenado ?
Existe-t-il des astuces pour piloter ces appareils, ou des erreurs à ne pas commettre ? Enfin, est-ce que je m'y prends comme un pied !?
Certains turboprops sont-ils réputés plus dociles que d'autres ? (je pense au Cessna 208, au Beechcraft 1900 D, au B200 King Air, au Dornier 228, à l'Epic E1000 par exemple)
Existe-t-il un moyen pour adoucir un peu le modèle de vol d'un appareil ?
Beaucoup de questions, je sais ... mais je suis certain de trouver des réponses ou au moins des conseils éclairés (et éclairants) parmi les membres du forum
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