La Suisse romande débordée par la flambée de Covid*19
« Confit d’autosatisfaction »
Contacté par Le Monde, Philippe Eckert explique avoir voulu réveiller les consciences, « car la population a plus de peine à adhérer aux mesures qu’au printemps. Or la deuxième vague est beaucoup plus haute que la première et nous avons sans doute trop compté sur l’excellence de nos hôpitaux, en oubliant que c’était en amont qu’il fallait se préparer au choc ».
Que s’est-il passé ? « Comme d’habitude, nous nous sommes endormis sur nos lauriers. On a fait les Suisses, on maîtrise, tout va bien, il ne peut rien nous arriver. Ce pays
est confit d’autosatisfaction, et ne sait pas gérer les crises. Le méca*nisme est toujours le même : déni, puis acceptation contrainte, et action dans la lenteur », dit un observateur attentif des mœurs helvétiques, qui veut rester anonyme.
Le Monde 17/11/2020
« Confit d’autosatisfaction »
Contacté par Le Monde, Philippe Eckert explique avoir voulu réveiller les consciences, « car la population a plus de peine à adhérer aux mesures qu’au printemps. Or la deuxième vague est beaucoup plus haute que la première et nous avons sans doute trop compté sur l’excellence de nos hôpitaux, en oubliant que c’était en amont qu’il fallait se préparer au choc ».
Que s’est-il passé ? « Comme d’habitude, nous nous sommes endormis sur nos lauriers. On a fait les Suisses, on maîtrise, tout va bien, il ne peut rien nous arriver. Ce pays
est confit d’autosatisfaction, et ne sait pas gérer les crises. Le méca*nisme est toujours le même : déni, puis acceptation contrainte, et action dans la lenteur », dit un observateur attentif des mœurs helvétiques, qui veut rester anonyme.
Le Monde 17/11/2020
Commentaire